Le poème qui suit fut rapportée lors de la seconde veillée aux contes où Ender ne put participer mais grâce à la trykette Melowen certains de ses écrits purent être rapportés.
Eloge aux lacs, gloire de son pays, ainsi est la vision d'un bouffon ayant des airs de poète.
Le poème se glisse lentement sous les mots naissants de chaque homin. La lenteur de sa diction n'a d'égale que la langueur de son émotion.
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Lacs, étendues de vie
Lacs, passions infinies
Sous les vents glacés de l’hiver, une jeune trykette pleurait.
Perdue dans un amour passé, elle pleurait.
Il était si beau,
Il était si joyeux,
Il était si fort,
Et leur amour était pur.
Elle pleurait, ... et l'aimait encor.
Son chagrin était si grand que les nuages en pleuraient.
Alors, dans sa détresse, elle le revit.
Un lac de pluie et de larmes scintillait tel le miroir de ses pensées
Elle y vit toute la beauté, la pureté, la joie et la force incarnée.
Elle le reconnut, c’était lui !
Elle entra dans l'eau et s'estompa à jamais de cette vie.
Lacs, étendues de vie
Lacs, passions infinies
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Poème à une trykette sans nom - Ecrit par Ender, conté par Melowen